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Incarcération

Le Bouscat à Bordeaux.


Après l'arrestation, l'incarcération

Henri Tonneau est enfermé au Bouscat, siège de la Gestapo de Bordeaux, du 6 octobre 1943 au 18 octobre 1943, plusieurs fois il sera interrogé par la gestapo, il sera battu avec des nerfs de bœufs, bâtons, cravaches, coups de pied, de poing, pendu par les pieds, il résistera aux interrogatoires et aux tortures pendant les 12 jours de sa détention.


Le Fort du Hâ à Bordeaux.
 
Ensuite il sera envoyé au fort du Ha, mis au secret, avec la nourriture quasi inexistante, pour toute alimentation du pain et de l’eau, sans aucune hygiène, et  il y restera jusqu’au 17 janvier 1944.
Condamné pour espionnage il sera ensuite dirigé sur Compiègne au Royallieu, une ancienne caserne transformée en camp de transit, il partira avec ses camarades d'infortune dans le convoi 173 le 27 janvier 1944, et sera dirigé sur le camp de Buchenwald.

Extrait de Resistance 60 : Les convois au départ de Compiègne.

Ce convoi compte 1584 hommes dont 1414 Français, 50 Belges, 39 Espagnols, 34 Polonais, 13 Néerlandais, 7 Italiens, 7 Britanniques, 2 Américains, 1 Mexicain, 1 Tchécoslovaque, 1 Yougoslave, 1 Grec, 1 Algérien, et 1 Syrien.
Partis de la gare de Compiègne, 3 d'entre-eux sont parvenus à s'évader, durant le transport vers Buchenwald.
Parmi les déportés se trouvent Henri Giscard d'Estaing, David Rousset et Jorge Semprun (qui écrira un livre "Le grand Voyage", qui retrace son envoi à Buchenwald).
Seulement 510 hommes sont rentrés de déportation.

Le Fort du Hâ en septembre 2014.